Qu’est-ce que le eCommerce ? Tout sur le e-commerce en 2024


SOMMAIRE


Imaginez simplement pouvoir acheter vos articles préférés sans avoir à quitter le confort de votre foyer. Vous pouvez parcourir une multitude de boutiques en ligne, comparer les prix, lire les avis des clients et effectuer vos achats en quelques clics seulement. C’est comme avoir un centre commercial virtuel à portée de main !

Dans cet article, nous allons explorer l’univers de l’e-commerce et découvrir comment Internet a révolutionné la façon dont nous achetons, vendons et offrons des services. Attachez vos ceintures et préparez-vous à plonger dans un monde où les transactions se font en un simple clic. 

Alors, que vous soyez un acheteur passionné ou un entrepreneur ambitieux, le commerce électronique vous offre une expérience pratique et excitante. N’attendez plus et plongez dans le monde en ligne pour découvrir les innombrables possibilités de l’e-commerce !

Concept : qu’est-ce que le e-commerce ?

Qu’est-ce que le eCommerce ?

Le commerce électronique, ou e-commerce, désigne toute transaction d’achat, de vente de produits ou de prestation de services réalisée via Internet, où les paiements sont gérés électroniquement. En d’autres termes, c’est une façon pratique et moderne de faire du shopping ou de développer son activité en ligne !

Il s’agit, du moins, de la définition théorique. Mais en pratique, le terme « e-commerce » est généralement employé comme synonyme de « boutique en ligne ».

Par exemple, imaginons que vous avez un magasin de chaussures physique où vous recevez vos clients en face à face aux heures d’ouverture.Puis un jour :

  • Vous créez un site web.
  • Vous y publiez votre catalogue de produits et vous les organisez en différentes catégories.
  • Vous mettez en place un check-out ou système de paiement. Ainsi, les clients visitant votre site web peuvent choisir le produit de leur choix, le mettre dans leur panier et le payer, et ce, de façon automatique.
  • Chaque fois qu’une vente est générée, vous recevez un message avec le détail de la commande.  Il ne vous reste plus qu’à préparer le colis et l’envoyer au client. 

Vous auriez alors créé une boutique en ligne ou un « e-commerce » pour votre entreprise. 

Pour y voir plus clair, voici quelques exemples réels de boutiques en ligne :

  • La marque New Balance vend ses chaussures sur Internet.
  • Makari est l’un des magasins les plus connus dans le secteur des cosmétiques.
  • Volkswagen dispose de sa propre boutique en ligne qui propose des accessoires pour les véhicules que la marque fabrique.
  • Sur le site web du fabricant HP, vous pouvez accéder à l’ensemble de ses produits (ordinateurs, imprimantes, consommables, périphériques, etc.). 

Nous allons répondre à la question que vous vous posez certainement…

Vaut-il réellement la peine d’ouvrir un e-commerce de nos jours ?

Si vous lisez ces lignes, c’est que vous envisagez probablement d’ouvrir votre propre boutique en ligne. Vous ignorez peut-être si ce modèle d’affaires en vaut la peine.

La réponse est un « oui » catégorique.

Au cours de la dernière décennie, les ventes en ligne au niveau mondial ont explosées. Une tendance qui s’est accentuée depuis 2020, principalement en raison de la pandémie.

En effet, comme vous pouvez le constater sur le graphique de Statista, on prévoit que le volume global des ventes dans le secteur de l’e-commerce atteindra 7,39 milliards de dollars en 2025.

Et ce n’est pas un objectif insensé. 

Pour vous faire une idée,le rapport Digital 2022 Global Overview Report révèle qu’en 2022, le nombre de personnes effectuant des achats en ligne au niveau mondial a dépassé les 3,7 milliards (quasiment la moitié de la population mondiale !). 

Vous doutez encore du potentiel de ce marché ? 😉

(Attention : il existe évidemment des secteurs où la demande est plus forte que d’autres. Dans ce post, vous découvrirez les 6 produits les plus vendus sur Internet).

e-Commerce comment ça marche ?

Le fonctionnement de l’e-commerce peut être divisé en plusieurs étapes. Tout d’abord, une entreprise crée une boutique en ligne où elle présente ses produits ou services. Cela peut être un site web dédié, une plateforme de commerce électronique ou même une page sur les réseaux sociaux.

Ensuite, les consommateurs visitent ces boutiques en ligne et parcourent les différentes catégories de produits. Ils peuvent utiliser des filtres de recherche et des options de tri pour trouver exactement ce qu’ils recherchent. Une fois qu’ils ont trouvé un produit qui les intéresse, ils peuvent l’ajouter à leur panier virtuel.

Une fois que les consommateurs ont terminé leur sélection, ils passent à l’étape suivante, qui est le processus de paiement. L’e-commerce propose plusieurs méthodes de paiement sécurisées, telles que les cartes de crédit, les portefeuilles électroniques ou les virements bancaires. Les informations de paiement sont généralement cryptées pour garantir la confidentialité des données.

Une fois le paiement effectué, l’entreprise reçoit la commande et prépare les produits pour l’expédition. Selon les modalités de livraison choisies par le consommateur, les produits peuvent être expédiés par courrier postal, service de messagerie ou tout autre moyen de transport approprié. Les délais de livraison varient en fonction de la localisation géographique et des politiques de l’entreprise.

Après la réception de la commande, les consommateurs ont généralement la possibilité de donner leur avis sur les produits et de partager leur expérience d’achat en ligne. Cela peut aider les autres clients potentiels à prendre une décision d’achat éclairée.

Enfin, l’e-commerce propose également un service après-vente. Les consommateurs peuvent contacter l’entreprise pour poser des questions, signaler des problèmes, effectuer des retours ou demander des remboursements. Les entreprises en ligne mettent généralement en place un service client dédié pour répondre aux demandes des consommateurs.

En résumé, le commerce électronique fonctionne en offrant une plateforme en ligne où les entreprises présentent leurs produits, les consommateurs les achètent via des paiements sécurisés, les produits sont préparés et expédiés, et un service après-vente est fourni pour répondre aux besoins des clients. C’est un moyen pratique et rapide d’acheter et de vendre des biens et des services sans avoir à se déplacer physiquement dans un magasin traditionnel.

Voici comment fonctionne le e-commerce.

Différences entre e-commerce et e-business

Une petite explication avant de poursuivre.

E-commerce et e-business sont deux concepts que l’on a tendance à confondre. En réalité, ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre.
Le e-commerce se réfère seulement à la transaction de biens et services entre un acheteur et un vendeur. Le e-business, quant à lui, fait référence à l’ensemble du processus à mettre en oeuvre afin de gérer un commerce en ligne.
À l’intérieur du e-business, on trouve par exemple (liens en anglais) :

Comme on le voit, le concept de e-business est bien plus large que celui de e-commerce. En tant que type de modèle d’entreprise, le e-commerce fait partie du e-business.

Les différentes formes de commerce électronique

Le monde du e-commerce est très vaste et comprend plusieurs modèles distincts. Il est possible de faire 2 classifications :

  • Une classification globale basée sur le modèle commercial (qui vend  et qui achète)
  • Une autre basée sur le modèle commercial.

Allons-y.

1. Selon le profil commercial

Chaque commerce se dirige à un type de client spécifique. Cela nous permet de distinguer les types d’ e-commerce suivants :

  • B2B (Business-to-Business) : entreprises dont les clients finaux sont d’autres entreprises ou d’autres organisations. Par exemple, une boutique de matériel de construction qui s’adresse à des architectes ou des décorateurs d’intérieurs.
  • B2C (Business-to-Consumer) : entreprises qui vendent directement les produits ou services aux consommateurs finaux. C’est la forme la plus courante, et l’on dénombre une multitude d’exemples dans les domaines de la mode, de l’électronique, etc.
  • D2C (Direct-to-consumer) : les fabricants vendent directement leurs produits au consommateur final, sans passer par des distributeurs ou des intermédiaires. Comme nous l’avons vu précédemment, HP est un exemple de e-commerce D2C. De nombreuses autres grandes marques comme Nike, Apple ou Gucci, pour n’en citer que quelques-unes, ont opté pour ce modèle.
  • C2B (Consumer-to-Business) : portails sur lesquels les consommateurs proposent un produit ou un service que les entreprises peuvent acquérir. Il s’agit des portails d’emploi freelance classiques comme Elance, Odesk, Humaniance, Hopwork, etc.
  • C2C (Consumer-to-Consumer) : entreprises qui facilitent la vente de produits entre consommateurs. Les exemples les plus parlants sont eBay, Leboncoin ou tout portail de vente d’articles d’occasion entre particuliers.

Ces formes de commerce électronique sont les plus courantes. Il  en existe également d’autres types, comme le G2C (Goverment-to-Consumer), le C2G (Consumer-to-Goverment) ou le B2E (Business-to-Employer).
Comme l’on peut le voir, le commerce électronique regroupe des réalités qui vont au delà d’une simple achat dans une boutique.

2. Selon le modèle commercial

Le monde en ligne est un secteur encore peu mâture. Les changements technologiques sont constants et les nouveaux commerces en ligne répondent aux nouvelles nécessités.
On peut différencier le type de e-commerces en fonction des revenus générés ou de la façon dont a lieu l’échange entre l’acheteur et le vendeur :

  • Boutique en ligne disposant de ses propres produits : c’est la première chose à laquelle on pense quand on pense au e-commerce. Les mêmes caractéristiques qu’une boutique physique, dans une version en ligne.
  • Dropshipping : pour le client, il semble s’agir d’un e-commerce normal. La différence vient du fait que c’est un tiers qui envoie le produit, et non pas le vendeur. Pour en savoir proche sur le dropshipping, nous vous conseillons de lire notre guide complet consacré au dropshipping (en français).
  • E-commerce d’affiliation : les commerces d’affiliation vont plus loin encore que le dropshipping. Dans ce cas, non seulement la boutique n’envoie pas le produit, mais la vente n’a pas lieu sur sa plateforme. Le e-commerce redirige le client vers une autre boutique qui lui paie une commission une fois la vente conclue. L’affiliation avec Amazon est la plus fréquente. Par exemple : Biodegradable.es. Si ces modèles vous intéressent, n’hésitez pas à lire nos articles (en anglais) consacrés spécifiquement au marketing d’affiliation ou encore à la vente sans stock.
  • Adhésion : ce type de e-commerce cherche à ce que ses clients effectuent des achats récurrents. Le moyen privilégié pour les obtenir est à travers d’un abonnement périodique (hebdomadaire, mensuel, trimestriel, etc.). Ce type d’adhésions est actuellement en vogue avec les « boîtes surprises ». Il s’agit d’une boîte envoyée chaque mois (ou à une autre fréquence) et qui contient certains produits. Un de nos clients, NUOObox, propose par exemple des boxs de cosmétiques naturels et bio. L’avantage de ce modèle est de s’assurer un revenu récurrent chaque mois.
  • Marketplace : une marketplace est une boutique regroupant plusieurs boutiques. Il s’agit d’un site web sur lequel différents vendeurs proposent leurs produits. Amazon est l’exemple de marketplace par excellence : plusieurs entreprises mettent leurs produits en vente sur la plateforme en échange d’une commission reversée à Amazon.
  • Servicices : un e-commerce ne vend pas forcément des produits. Formations, conseils, coaching et, de manière générale, tout temps échangé contre de l’argent. C’est une bonne option viable pour commencer sans prendre de risque.

Comme nous l’avons vu précédemment, les avancées dans ce secteurs sont quotidiennes, et de nouveaux types de commerces électroniques voient constamment le jour.
Envie de vous lancer en e-commerce ? Que diriez-vous de connaître plus en détails les avantages et les inconvénients de l’aventure du e-commerce ?
Est-ce facile ? Cela vaut-il la peine ?
Continuez de lire.

Avantages et inconvénients de la création d’un e-commerce

Pourquoi les e-commerces sont-ils devenus si nombreux sur Internet en si peu de temps ?
Premièrement, car le e-commerce représente d’importants avantages par rapport au commerce traditionnel.
Voyons lesquels.

Avantages

  1. Davantage de clients : ni une boutique locale ni une entreprise implantée dans plusieurs villes ne peut atteindre autant de personnes qu’un e-commerce. Pouvoir acheter et vendre depuis n’importe quel endroit du globe élargit considérablement le public cible et permet d’obtenir davantage de clients.
  2. Pas d’horaires : à l’inverse des boutiques traditionnelles, qui sont rarement ouvertes 24/24h, le e-commerce n’a pas d’horaires. Le site web reste ouvert et accessible au public toute la journée et le client peut donc faire ses achats à n’importe quelle heure.
  3. Moindre coûts : pouvoir se passer d’un établissement physique permet de réduire les coûts par rapport au fonctionnement d’un commerce traditionnel. Et si le e-commerce fonctionne en mettant en contact des fournisseurs avec des acheteurs, il n’y aura même pas de frais de production (cas du dropshipping, dont nous vous parlions plus haut).
  4. Davantage de marge : la réduction des coûts et l’augmentation du nombre de clients permettent d’atteindre une plus grande marge qu’avec un commerce traditionnel, même en baissant les prix. On vend davantage et on gagne plus d’argent.
  5. Scalabilité : dans un e-commerce, vous pouvez vendre à une ou mille personnes en même temps. Dans une entreprise physique, il y a toujours une limite au nombre de clients que vous pouvez servir à la fois ; dans le commerce électronique, la limite est votre capacité d’attirer des visiteurs. Et bien sûr, celle de votre serveur informatique. 😉

À la lecture de tous ces avantages, vous pourriez penser que la création d’un e-commerce est la panacée. Il faut cependant avoir conscience des difficultés que peut représenter le e-commerce.
Il convient donc d’analyser les défis auxquels vous serez confronté lorsque vous démarrerez votre aventure en ligne.

Inconvénients / défis

Nous préférons parler de défis que d’inconvénients afin de ne pas créer une distorsion de la réalité.
Certains inconvénients existent, bien sûr (comme pour tout dans la vie !). Mais sans eux, créer un commerce en ligne serait trop facile et  perdrait son intérêt. 😉

  • Manque de confiance : bien que les passerelles et les moyens de paiement aient fait d’énormes progrès et soient aujourd’hui aussi sûrs que dans les boutiques physiques, beaucoup de personnes continuent de ne pas faire entièrement confiance aux transactions en ligne. Pour les aider à faire davantage confiance, il est possible d’utiliser un certificat SSL (https) qui encrypte l’information transférée, ainsi que d’autres certificats qui permettent de garantir la sécurité du client.
  • Produits et services que l’on ne peut ni voir ni toucher : en tant que clients, nous aimons avoir la sensation de faire un bon achat. Nous aimons voir le produit et le toucher pour nous rendre compte de sa qualité et cela ne peut pas se faire dans un e-commerce. Comment surmonter cet inconvénient ? Grâce à des fiches produits complètes, comprenant des images, des vidéos et une description très détaillée du produit.(liens en anglais)
  • Connexion Internet indispensable : c’est évident, mais afin de vendre et d’acheter sur internet, un dispositif connecté à internet est nécessaire. Cela ne concerne pas la majorité des activités en ligne, mais peut représenter un problème pour certains secteurs où le public cible est plus âgé ou moins familiarisé avec les nouvelles technologies.
  • Difficultés techniques : faire face à des thématiques inconnues est le quotidien des entrepreneurs, que ce soit hors ligne ou en ligne. Dans le cas d’un e-commerce, la partie technologique requiert un minimum de connaissances technologiques, dont tout le monde ne dispose pas. La meilleure façon de résoudre cette difficulté est de déléguer cette partie, bien que cela ait évidemment un coût.
  • Concurrence : la barrière d’entrée économique pour créer un e-commerce n’est pas aussi élevée que pour un commerce physique. La concurrence est donc plus importante, et il faut se montrer plus compétent que les autres.
  • Temps pour obtenir des résultats : quand un commerce physique ouvre ses portes, les clients qui passent devant le voient. Obtenir de la visibilité pour un commerce en ligne est plus difficile qu’il n’y paraît. En effet, vous pouvez avoir un très bon produit et être présent sur une bonne plateforme, mais si vous ne travaillez pas pour gagner en visibilité, personne ne vous remarquera.

Chez Doofinder, nous sommes convaincus que les avantages dépassent largement les inconvénients. En effet, les améliorations considérables dans les politiques de retours de produits ou encore dans les systèmes de sécurité permettent peu à peu de surmonter ces difficultés.
Et maintenant, que diriez-vous de voir en détails comment créer un e-commerce ?

Étapes pour créer un e-commerce

Maintenant que vous savez ce qu’est le e-commerce et que vous en connaissez les avantages et inconvénients, voyons par où commencer.

1. L’idée

Avez-vous déjà une idée ou partez-vous de zéro ? Si vous n’êtes pas encore sûr, il existe plusieurs techniques permettant de détecter les opportunités.
Toutes reposent sur l’ouverture d’esprit et sur un bon sens de l’observation. Il s’agit de voir les situations de la vie quotidienne avec l’oeil de l’entrepreneur.
Lorsque vous marchez dans la rue, faites attention aux commerces physiques qui pourraient se transposer sur Internet, si ce n’est pas déjà le cas.
Pensez à vos besoins, à ceux des personnes de votre entourage : qu’utilisent-elles au quotidien ? De quoi se plaignent-elles ?
Sortez dans la rue explicitement en quête d’idées.
Regardez ce que portent les gens que vous croisez, la façon dont ils se comportent. Observez et notez chaque idée qui vous vient à l’esprit, sans les filtrer.
Pensez sans cesse à la façon dont il serait possible de résoudre les problèmes des personnes que vous rencontrez. Votre esprit d’entrepreneur est comme un muscle que vous devez entraîner : lorsque vous commencez à aller à la salle de sport, vous ressentez  des courbatures les premiers jours, mais au fur et à mesure , le corps s’habitue aux exercices. Cela fonctionne de la même façon.
Mais le plus important est de vous mettre cette idée en tête : ne vendez pas des produits, résolvez des problèmes. 

2. Analyse de l’idée

La seconde étape consiste à trier les idées initiales jusqu’à ce qu’il ne vous en reste plus qu’une ou quelques unes.
Ce sera cette idée de e-commerce que nous allons analyser.

  • Proposition de valeur :  quelle est la valeur apportée ? Quel besoin l’idée satisfait-elle ?
  • Marché : s’agit-il d’un nouveau produit ? D’un produit qui existe déjà, mais qui propose de nouvelles fonctionnalités ?
  • Concurrence : actuellement, qui satisfait le besoin que vous avez identifié ? Pourriez-vous améliorer le produit ou le service ?
  • Demande : le problème que vous allez résoudre est-il suffisamment étendu pour générer une grande demande ? Vérifiez combien de recherches Google existent pour la thématique. Vous pouvez le faire avec Keyword Planner.
  • Difficultés : listez les autres défis qui vous viennent à l’esprit (difficultés techniques, concurrence, menaces, etc.)

Une excellente façon d’analyser une idée est de le faire avec un outil basique d’entreprenariat : le SWOT.
S = strengths (forces), W = weaknesses (faiblesses), O = opportunities (opportunités), T = threats (menaces)
L’analyse SWOT est un outil de stratégie d’entreprise qui permet d’analyser d’un point de vue interne et externe les forces, faiblesses, opportunités et menaces de votre idée.

3. Stratégie

D’après l’Insee, plus de 500 entreprises se créent en France chaque jour, mais la majorité le sont sans avoir défini de stratégie au préalable.
Et soyez convaincu que connaître la direction à prendre ainsi que les moyens pour y arriver seront la clé de votre succès.
Vous pouvez vous poser des questions comme :

  • Comment notre client idéal va-t-il nous connaître ? Quels canaux de vente allons-nous utiliser ?
  • Pourquoi va-t-on nous va-t-on nous préférer à la concurrence ? C’est-à-dire, quelle sera notre proposition de valeur ?
  • Va-t-on être bon marché ? Quelle sera notre politique de prix ?
  • Qu’est-ce qui définit nos clients ? Quelles caractéristiques communes partagent-ils ?
  • Quels sont les objectifs de notre commerce ? Comment va-t-on grandir ?

Pour définir la stratégie du e-commerce, nous allons utiliser le Business Model Canvas.
lienzo canvas modelos de negocio e-commerce
Ce modèle résume simplement et rapidement les clés d’un commerce. Consacrer du temps à remplir ces 9 cases vous aidera à détecter ce qui est important pour votre idée et les moyens pour la mener à bien.

4. Plan d’action

Jusqu’à maintenant, vous avez défini des idées et objectifs généraux. Dans cette quatrième partie, nous allons traiter plus concrètement des actions spécifiques.
Voici quelques pistes :

  • Nom : c’est un des casse-têtes du début. Lors du choix du nom de votre e-commerce, nous vous conseillons de suivre quelques règles de base notre conseil est de suivre des règles basiques : un nom court, facile à prononcer, disponible dans le domaine .com et sur les principaux réseaux sociaux.
  • Hébergement : un commerce électronique nécessite d’être hébergé par un serveur. Ne vous inquiétez pas, nous avons rédigé un article (en anglais), dans lequel nous vous expliquons comment choisir l’hébergement pour votre e-commerce.
  • Identité corporative : ici, nous ne parlons pas seulement des couleurs ou du logo, mais des valeurs à transmettre, l’essence véritable de la marque. N’hésitez pas à lire notre post (en anglais) dans lequel nous expliquons comment créer votre image de marque.
  • Site web : qui construira le site web ? Si vous ne le faîtes pas vous-même, vous aurez besoin de quelqu’un qui le fasse pour vous et qui puisse vous conseiller. Considérez les différentes options qui s’offrent à vous en fonction de votre modèle commercial : PrestaShop, WordPress, Shopify, etc.  Gardez à l’esprit qu’un site web attractif ne suffit pas ; il doit également être optimisé au niveau del’expérience utilisateur. Cela implique un chargement rapide, une facilité de navigation et qu’il soit doté d’un moteur de recherche interne de qualité, etc.
  • Visibilité : c’est le dernier point, mais il s’agit en réalité de la partie la plus importante et la plus négligée. La majorité des entrepreneurs s’efforcent à avoir un bon produit et un beau site web pour le vendre, mais ils oublient de penser à la façon dont arriveront les clients. Si vous souhaitez que votre entreprise évolue autant que possible, assurez-vous d’investir le temps nécessaire pour élaborer votre plan marketing.

Enfin, vous ne devez pas négliger les questions légales. Allez-vous monter une SARL ? Allez-vous vous enregistrer en tant qu’indépendant ?

Remarque : tous les points analysés (et d’autres supplémentaires) doivent figurer dans votre business plan.

Si vous ignorez comment procéder, nous vous l’expliquons ici.

Tout sur le e-commerce en 2024 – Cela vous a donné envie de lancer votre commerce digital ?

Nous espérons que cet article vous a été utile.
Vous avez peut-être de nombreux doutes et interrogations. Ne vous en faites pas, c’est tout à fait normal. Pensez et analysez bien votre idée de commerce et, si vous décidez de vous lancer, définissez un plan d’action.
Le reste viendra à force de travail et de constance, c’est promis ! 😉

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